Julien Prud’Homme, âgé de 33 ans, est producteur de lait à Penvénan dans les Côtes d’Armor (22). Installé depuis 9 ans en polyculture élevage, il élève 60 Prim’Holstein et a une activité maraîchère en parallèle. Il conduit ses vaches en système d’élevage intensif avec une moyenne de 10 000 L par vache, sa production annuelle est passée de 284 000 L à 600 000 L.
Son objectif : maximiser la production de lait par vache sans mettre en péril la santé de ses animaux, et le RUMIPLUS l’aide à obtenir ce résultat.
Situé à 1,5 km de la mer où l’hygrométrie est élevée, il est difficile de réussir à ramasser dans de bonnes conditions et de faire sécher le foin. Il a donc structuré son exploitation pour faire un maximum de lait sur le minimum de surface par vache, et il complète par la culture de choux -fleur, intéressante en termes de rotation et de marge.
Avec peu de terres dédiées aux fourrages, il complète sa ration à base d’ensilage de maïs par la luzerne déshydratée brins longs, RUMIPLUS. De qualité homogène toute l’année, le RUMIPLUS est apporté directement sur l’exploitation sans se soucier du climat et de la récolte.
Il utilise RUMIPLUS pour l’effet mécanique de la fibre grâce à ces brins d’environ 5 cm, et aussi pour son effet azoté, la luzerne est reconnue pour maximiser le fourrage de l’exploitation.
« 3 kg de RUMIPLUS équivaut à 1 kg de correcteur azoté ».
Ration hivernale :
Maïs ensilage : 16 kg
RUMIPLUS : 2 kg
Correcteur azoté : 3 kg
VL : 2 kg
Minéral : 250 g
Delta pH : 250 g
Smartamine
Il maintient le RUMIPLUS dans la ration d’été, à hauteur de 1 kg, pas pour son effet azoté, apporté par le pâturage mais pour son effet mécanique.
Samuel PANSART, technicien nutrition bovine TRISKALIA, accompagne Julien sur l’exploitation dans le suivi de la nutrition et de la complémentation.
« Avec des fourrages assez concentrés et assez riches en énergie, qui plus est sur une exploitation qui a besoin de produire beaucoup de lait », Samuel lui a recommandé le RUMIPLUS pour remplir son objectif de produire un maximum de lait sur un minimum de SFP.
« Avec du RUMIPLUS dans la ration, on peut atteindre des niveaux de production maximum en augmentant le correcteur sur des vaches que l’on veut pousser sans mettre la santé des animaux en péril. »
Attentif à l’équilibre financier de son exploitation, Julien raisonne ses 2 exploitations, laitière et maraichère, dans un bilan global. Si sa ration lui coûte assez chère (ensilage, peu de pâturage, beaucoup de concentrés), ramenée à la surface fourragère et aux revenus maraichers, Julien a une situation très compétitive par rapport à d’autres systèmes.
« Si on va encore plus loin, le RUMIPLUS a aussi une valeur de concentré avec sa valeur azotée, je répartis son coût sur 2 postes : 50% en fourrage et 50% en concentré. »
Ce qu’il attend du RUMIPLUS, c’est un brin coupé net et piquant pour faire ruminer les vaches. Une coupe homogène pour éviter les refus et qui se mélange bien avec l’ensilage de maïs.
A la tête d’une exploitation laitière avec un potentiel génétique important qu’il ne faut pas détériorer avec une alimentation mal coordonnée, Julien fait le choix d’un coût alimentaire élevé, mais avec la sécurité d’un troupeau en bonne santé et pérenne.