campagne luzerne déshydratée

Une belle récolte luzerne en quantité …

Les excellentes conditions météorologiques de ce printemps ont permis un démarrage précoce (mi-avril) de la récolte luzerne.

L’épisode de gelées matinales qui a suivi, provoquant un brusque arrêt de la végétation a été compensé par un retour à des conditions estivales au mois de mai. La végétation est alors repartie sur des dynamiques élevées et les premières coupes se sont terminées à des niveaux normaux (date et rendement).

A la mi-juin, le manque de pluie a commencé à susciter l’inquiétude. Le déficit hydrique s’est creusé et de forts signes de sécheresse étaient alors visibles. Mais les précipitations orageuses qui ont suivi ont rétabli la situation, permettant aux productions de secondes coupes d’atteindre des niveaux historiquement hauts.

Les troisièmes coupes ont bien démarré et devraient se terminer sur des bons niveaux de rendements. La précocité de cette campagne assurera une belle quatrième coupe.

… des interrogations sur les qualités spécifiques.

Qualitativement, les niveaux protéiques sont en moyenne conformes aux historiques.
Le déficit du début de campagne – première coupe, ayant été compensé par des niveaux élevés en troisième coupe.

L’interrogation que pose aujourd’hui cette campagne atypique porte sur la disponibilité des qualités les plus techniques pour l’approvisionnement des marchés spécifiques (type cellulosique : lapin, cheval ; haute valeur protéique : petits ruminants – vaches laitières haute production, bio …)