Recherche & Innovation

En tant que partenaire privilégié des grands intervenants de la nutrition animale, les axes de recherches sont réalisés à travers de nombreux partenariats avec des centres de recherche et organismes de développement spécialisés dans le domaine de la nutrition et des productions animales.

Les travaux de recherche et les projets d’innovations s’articulent autour de 5 axes :

  • Valorisation des productions : tirer le meilleur parti des caractéristiques de nos produits actuels vis-à-vis des besoins du monde de l’élevage : performance de production, qualité des produits animaux, impact environnemental…
  • Amélioration de la qualité : modifier nos produits pour repousser les limites de leur utilisation en les rendant plus pratiques, plus efficaces à utiliser par les acteurs du marché
  • Mise au point de nouveaux produits
  • La diversification vers des marchés à forte valeur ajoutée
  • Le partage des connaissances avec nos compte-rendu de manifestation que vous pourrez suivre avec nos « rendez-vous R&D »

Ils sont conduits à travers de nombreux partenariats français et étrangers avec des centres de recherches (instituts, écoles, centres techniques de nos clients) et organismes de développement. Nous nous appuyons sur des réseaux de compétence en agronomie, nutrition animale, optimisation des process.

Une place importante est accordée à la diffusion de l’information vers le marché à travares notamment les grands évènements de la recherche animale française (Rencontres autour de la Recherche sur les Ruminants, Journées de la Recherche Porcine, Journées de la recherche Avicole, Journées de la Recherche Cunicole).

Vous trouverez dans la rubrique Nos Publications, l’ensemble des différents rapports d’essai obtenus à l’issue de tous nos différents partenariats.

Les projets de recherche agronomiques et industriels de la filière déshydratée sont réalisés par la structure L-RD et de Coop de France Déshydratation.

Les processus de fabrication

Le fort développement des productions de denrées agricoles et de co-produits issus des industries de première transformation dans la partie nord de la France à partir des années 50 a conduit concomitamment au recul de l’élevage dans ces régions, à la création d’usines de déshydratation. Les échanges d’expériences, la création d’outils communs de réflexion technique et enfin le rapprochement des structures et des filières ont permis l’émergence de processus de fabrication dédiés aux différentes matières premières travaillées dans les diverses usines du groupe, qui permettent à Désialis de mettre sur le marché une large gamme de qualités commerciales.

Nos matières premières d’origine française sont transformées par des procédés naturels dont la base est le séchage à haute température sans ajout d’additifs.

Les différentes gammes de produits Désialis seront donc accessibles à l’achat avec des lots de qualité constante et homogène tout au long de l’année.

Découvrez les différents process de fabrication de nos produits :

- Le process de déshydratation de la luzerne en pellets et balles
- Le process voie humide des Extraits Concentrés de Luzerne (ECL)
- Le process de déshydratation de la pulpe de raisin

Participants : Désialis, INRA

Introduction

La quasi-totalité des aliments destinés au lapin commercialisés en France renferme de la luzerne déshydratée (débouché annuel : 200 000 tonnes).

Avec un taux moyen d'incorporationde de 30%, la luzerne représente environ 113 de l'apport d'énergie et de protéines, ainsi que les 2/3 des constituants pariétaux de la ration. En dépit de l'importance majeure de cette matière première dans l'alimentation du lapin, des divergences considérables existent entre les teneurs en énergie digestible figurant dans les tables de valeur alimentaire même pour des luzernes de composition voisine. Ainsi, les valeurs proposées oscillent entre 1500 et 2900 kcal/kg MS (NRC, 1977; PROTECTOR, 1980; DE BLAS, 1984; CHEEKE, 1987; INRA, 1989; MAERTENS et al., 1990).

Cela s'explique en premier lieu par l'insuffisance des connaissances relatives aux facteurs intrinsèques de variation de la valeur nutritive de cette source alimentaire (caractéristiques analytiques, rang de coupe, stade végétatif, technologie de préparation ... ), depuis les premiers travaux de BETTINI & PROTO (1962) conduits sur ce thème. Ces divergences trouvent aussi probablement leur origine dans les difficultés méthodologiques liées aux mesures de digestibilité elles-mêmes : problèmes d'estimation de la valeur nutritive d'une matière première au sein de régimes complexes (VILLA!vliDE et al., 1991; PEREZ, 1995), accentués par l'hétérogénéité des techniques de collecte mises en oeuvre dans les différents laboratoires (PEREZ et al., 1994; PEREZ et al., 1995) justifiant les efforts consentis actuellement au niveau européen pour standardiser les procédures (EGRAN, 1995). Cette étude a pour objectif de préciser les variations de la valeur nutritive des luzernes déshydratées pour le lapin à partir d'un ensemble de lots d'origine contrôlée (rang de coupe, technologie de séchage) et différant largement par leurs caractéristiques analytiques. Les aspects méthodologiques, notamment l'influence du taux d'incorporation de la luzerne sur sa valeur alimentaire, sont traités dans une autre publication (PEREZ, 1995).

Conclusion

Les résultats obtenus dans cette étude à partir d'un ensemble de 12 lots d'origine contrôlée montrent que la valeur énergétique des luzernes déshydratées est en relation étroite avec leurs teneurs en cellulose brute. Nous proposons ainsi un moyen simple de prévision de la teneur en énergie digestible de la luzerne pour le lapin sur la base d'une correction de 47 kcal par point supplémentaire de cellulose Weende dans la matière sèche.

Pour voir le rapport d'essai cliquez ici.